jeudi 16 octobre 2008

Record de pesticides dans nos fruits et légumes

La présence de pesticides dans les fruits et légumes connaît un niveau record. Un rapport officiel pour la Commission européenne, dont certains éléments ont été divulgués hier par Pesticide Action Network Europe et Inter-environnement Wallonie (IEW), révèle que près de la moitié des fruits, légumes et céréales vendus en Europe sont contaminés par les pesticides. Selon les deux associations, ce rapport atteste d’une augmentation conséquente du pourcentage de produits touchés en cinq ans. «Les chiffres de ce rapport se réfèrent à l’année 2005 et nous observons que le nombre d’échantillons qui apparaissent contaminés par les pesticides a augmenté de plus de 20% depuis 2001», remarque Valérie Xhonneux, la chargée de mission «pesticides» d’IEW. En Belgique, la contamination dépasse la moyenne européenne puisqu’elle atteint 52% des échantillons.

Le rapport européen qui alerte IEW révèle également d’autres éléments particulièrement inquiétants. Ainsi, 4,7% des produits contiennent des pesticides qui dépassent les limites maximales légales. La situation est même sensiblement plus alarmante en
Belgique puisque la proportion atteint les 8,6%.

Les deux organisations environnementales s’inquiètent également de constater que cinq des pesticides les plus fréquemment cités sont classés comme cancérigènes, mutagènes ou perturbateurs du système hormonal. Cette situation est aggravée par le fait que plus de 10% des échantillons comptabilisent quatre résidus de pesticides différents ou plus. «Cet aspect est particulièrement alarmant dans la mesure où les effets combinés de ces pesticides ne sont pas connus sur les organismes», s’inquiète Valérie Xhonneux. Par ailleurs, 23 des substances détectées ont été relevées à des niveaux suffisamment hauts pour représenter un risque aigu pour la santé publique selon les calculs de risque européens.

A la lecture de ce rapport, les deux organisations environnementales appellent les parlementaires européens à en tenir compte alors qu’ils se pencheront début novembre sur un nouveau paquet législatif concernant les pesticides. «A long terme, il faudra envisager d’interdire toute exposition à des substances dangereuses dans les aliments», conclu Valérie
Xhonneux.

Francesco Randisi

Source : www.iewonline.be

Les pesticides sont une réelle menace pour la santé de tous. Ce sont des produits chimiques hautement toxiques qui créent dans le corps des désastres irréversibles. Ils favorisent en effet la création de réactions en chaîne de radicaux libre, ce qui altère les cellules de l'organisme. Afin de limiter au maximum (quoique pas totalement, vu les règles assouplies en ce domaine à cause des décisions de l'Union Européenne, qui permet en autre un pourcentage de 0,9% d'OGM dans le bio (non-sens total)), il convient d'adopter une alimentation provenant exclusivement de l'agriculture biologique (ou mieux encore de votre potager cultivé à la façon bio bien sûr).

Une étude reprise de Wikipédia nous informe à ce sujet:
Selon une étude de l'Université de Californie, publiée dans la revue Chemistry & Industry (26 mars 2007), des chercheurs ont comparé les kiwisd'un même verger produits au même moment, les uns en agriculture bio, et les autres avec des pesticides. À la récolte, les kiwis « bio » contenaient significativement plus de vita­mine C, plus de minéraux et plus de polyphénols (composés organiques supposés « bons pour la santé », car réduisant la formation de radicaux libres). Les chercheurs estiment que les kiwis non traités développent mieux leurs mécanismes de défense ; étant plus stressés, ils fabriquent par exemple plus d'antioxydants.

Il devient indispensable de se détourner des produits alimentaires à large diffusion, pour revenir à des fondamentaux que l'on a tendance à perdre, comme la consommation de fruits et légumes frais provenant de l'agriculture biologique. Les aliments transformés doivent également être évités autant que possible. Ainsi, dans l'intérêt de notre santé, quel est l'utilité d'acheter des pizzas ou des chips bio ? Aucun intérêt !

Ainsi, il est important de ne pas tomber dans le piège tendu par certains indutriels "bio" qui exploitent un peu trop l'image du "bio" comme étant une image "naturelle", "pure" et "sans danger", puisqu'un aliment reconnu comme mauvais pour la santé, l'est également en version "bio". L'exemple le plus évident sont les huiles végétales bio. Alors, il convient mieux de cuisiner avec de l'huile bio extra vierge et pressée à froid, que de l'huile raffinée bon marché et extrêmement toxique. Mais cela étant dit, une huile végétale bio (de tournesol par exemple) reste un poison pour l'organisme malgré tout !

Réapprendre à connaître la vraie saveur des aliments frais et non ou peu transformés ne peut vous être que bénéfique et vous coûtera certainement moins chers.
De plus, les aliments transformés contiennent le plus souvent des acides gras polyinsaturés, qui sont toxiques pour l'organisme, car favorisant l'oxydation des celulles. Pire encore, des acides gras trans se retrouvent bien souvent dans de tels produits. La très haute toxicité des acides gras trans n'est plus à démontrer.

L'agriculture biologique peut-elle nous nourrir tous ?
En plus du geste envers votre santé, vous ferez un geste citoyen et responsable pour la planète en adoptant des produits venant de l'agriculture biologique.

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