jeudi 23 octobre 2008

L'imposture des oméga 3 et 6

Introduction

Les omégas-3 sont des acides gras polyinsaturés que l'on trouve dans certains poissons gras, le lin, les noix, ... Ils sont dits "essentiels" car ils ne sont pas fabriqués par le corps, ils doivent être trouvés dans l'alimentation. Ces acides gras essentiels seraient donc indispensables pour notre bien-être, voire pire, pour notre bonne santé. Cette théorie a notamment été largement reprise par le Dr. David Servan-Schreiber (DSS), professeur en neuroscience à l'université de Pittsburgh, et les industriels ont cru bons de promouvoir à grands tours de bras les fameux oméga-3. Tout le monde (ou presque) s'est engouffré dans la théorie magique de ces molécules, censées améliorer notre système cardiovasculaire et notre humeur générale. Mais qu'en est-il réellement?

La propagande pro-chimiothérapie de DSS

DSS a guéri d'un cancer il y a quelques années grâce à la chimiothérapie. Prenant appui sur son expérience personnelle, il a donc fait la promotion de cette thérapie conventionnelle, qui n'est certainement pas la panacée universelle (il déclare "Il n’y a pas d’alternative à la médecine conventionnelle en matière de traitement du cancer. Si vous avez un cancer, il faut se soigner avec la chirurgie,la chimiothérapie, la radiothérapie et les nouvelles formes de traitements ciblés, que ce soit les thérapies géniques et autres... c’est incontournable !"). Ainsi, avant d'envisager ce type d'option (la chimio), il apparaît utile d'ouvrir la voie à d'autres thérapies, qui sont dites incorrectement "alternatives". Car si la chimiothérapie peut sauver des vies, les effets secondaires qui en découleront peuvent se révéler tout à fait mortels, ou très handicapants. Dans ce domaine, une thérapie psychothérapeutique peut révéler le mal psychique profond qui gangrène, inconsciemment votre esprit. La résolution du conflit interne et surtout l'expression verbale de son mal-être peut se révéler être un déclencheur extraordinaire pour la guérison du cancer. En complément de cette technique, il sera primordial de respecter un régime strict composé d'acides gras saturés, et certainement très pauvres en acides gras insaturés.

David Servan-Schreiber : celui qui se cache derrière l'industrie des suppléments en oméga-3

DSS promeut la consommation d'oméga-3 pour leurs effets supposés bénéfiques sur la santé. La publication de son livre "Anticancer" s'est suivie d'une course effrénée aux oméga-3 et la société, dont il est directeur scientifique mais aussi actionnaire (il a cependant revendu les parts qu'il détenait entre temps), a réalisé des bénéfices records. La vente de son livre et de ses "conseils nutritionnels" lui a donc permit d'amasser un maximum d'argent via la société au nom d'Isiodis Natura, et d'autres sociétés commerciales également. Cela se révèle ennuyeux lorsque l'on connaît les casquettes que portent DSS, à savoir, professeur, scientifique, écrivain et homme d'affaires.

Effets bénéfiques prouvés ?

Malgré toute cette campagne publicitaire, les effets bénéfiques des oméga-3 sont-ils réellement prouvés ? Non, ils ne le sont pas. Pourtant, tous les nutritionnistes, à quelques exceptions près, recommandent une consommation importante d'omégas-3. Pourquoi alors, je déconseille d'en consommer ? Les omégas-3 étant des acides gras insaturés, ils sont donc extrêmement instables et peuvent de la sorte, provoquer des réactions en chaîne des radicaux libres dévastatrices pour le corps. Dans l'alimentation courante, les graisses insaturées sont déjà présentes en trop grand nombre. Que penser alors des suppléments en oméga-3 vendus couramment. Wikipédia commente :
"Les études prouvant le bénéfice d'une supplémentation en oméga-3 sont rares : la plupart étudient l'influence d'une alimentation riche en ces acides gras polyinsaturés essentiels, mais d'autres facteurs peuvent influencer les résultats (richesse en fibres, en vitamines...)."

Les oméga-3 en tant que tel n'ont pas de propriétés réellement bienfaitrices (et encore moins indispensables) pour la santé. Cependant, ils peuvent avoir une action bénéfiques uniquement si dans un même temps, on consomme des oméga-6, plus dangereux encore que les oméga-3. Pourquoi?

A propos des oméga-6, une autre sorte d'acide gras polyinsaturé, Wikipédia commente :
"Quelques recherches médicales ont posé l'hypothèse que des taux élevés d'oméga-6 par rapport au taux d'oméga-3 peuvent favoriser l'apparition de maladies, notamment cardio-vasculaires. Les repas européens assimilent 10 fois plus (jusqu'à 30 fois plus) d'oméga-6 que d'oméga-3, bien au-delà du rapport conseillé qui est au maximum de 5 pour 1. Ainsi, une étude menée dans les années 1980 comparant l'alimentation d'un Britannique à celle d'un Inuit montrait que les Britanniques qui avaient une alimentation plus riche en viande et acides gras (poly-insaturés de type oméga-6) apportés par les huiles végétales, mourraient plus facilement que les Inuits de maladies cardio-vasculaires. A contrario, les Inuits qui avaient une alimentation plus riche en poisson, avaient des apports plus élevés en oméga-3 qui favorisent une mort par hémorragie."

Donc, les omégas-3 trouvent leur bénéfices dans le fait qu'ils limitent les dégâts causés par les omégas-6 (au niveau cardiovasculaire entre autre). La meilleure solution pour éviter ces désagréments est de ne consommer aucun des acides gras polyinsaturés (y compris les oméga-3 et les oméga-6). Il faut donc, pour ce faire, éviter tout aliment comprenant un certain montant d'acide gras polyinsaturé.

"Les oméga-6 stimulent en général la croissance tumorale tandis que leurs homologues oméga-3 semblent l'inhiber ou s'opposer aux à leurs effets stimulants. Les oméga-6 favorisent aussi le développement des tumeurs de la prostate, dans un système de tumeurs greffées ou spontanées alors que les oméga-3 l'inhibent."

Une étude remet en cause les omégas-3

Les bienfaits des oméga-3 remis en question par une nouvelle étude

Une nouvelle étude britannique vient remettre en question les vertus tant vantées des acides gras oméga-3. Ses auteurs ont identifié 15.159 études sur le sujet, dont 89 ont été considérées comme suffisamment solides. Si l'usage des oméga-3 ne semble pas être préjudiciable à la santé, l'équipe de chercheurs parvient cependant à la conclusion que "les graisses oméga-3 n'ont pas d'effet tranché sur la mortalité totale, les événements cardio-vasculaires combinés ou le cancer".

Considérées comme essentielles à la santé humaine, les huiles contenant des oméga-3 ne peuvent être fabriquées par l'organisme : il faut donc en consommer. La publicité s'est emparée des huiles oméga-3 et promeut activement leurs bienfaits pour la santé. Or nombre de ces allégations ont une origine scientifique douteuse. Le rôle des oméga-3 sur les fonctions mentales, par exemple, est très controversé. Leur effet bénéfique pour le coeur avait toutefois été généralement admis. Cette nouvelle étude, publiée dans le British Medical Journal, vient remettre en question ces vertus sur la santé.

Ces dernières années, l'usage d'huiles de poisson, en particulier celles riches en oméga-3, a été associé à une myriade de bienfaits pour la santé, allant de l'amélioration de la fonction cardiaque à une augmentation de la mémoire, voire de l'intelligence. L'équipe panbritannique dirigée par le professeur Lee Hooper, de l'université d'East Anglia, a mené une méta-analyse des études portant sur les oméga-3.

Il ressort de ses travaux que les effets des oméga-3 sont contradictoires. La plupart des études ont mis en évidence un effet négligeable ou légèrement positif. En 1989, une étude connue sous le nom de DART ("diet and angina randomized trial" - "essai randomisé régime alimentaire et angine de poitrine") avait cependant relevé que les omégas-3 avaient, tout au plus, un effet légèrement nuisible.

L'étude DART avait en fait établi que le nombre le plus élevé de morts subites d'origine cardiaque était observé chez un groupe prenant un supplément d'oméga-3 sous forme de capsules, cependant que "les omégas 3 provenant des poissons gras possèdent des effets différents de ceux des suppléments à base d'huile de poisson, sans que Burr et al étude DART, ayant examiné cet aspect, ne puissent l'incriminer pour expliquer les différences", laissant planer le mystère sur la cause première de cette anomalie.

Les chercheurs pensent qu'il serait important d'opérer la distinction entre les types de pathologies cardiaques, entre les patients atteints d'angine de poitrine et ceux souffrant d'un infarctus aigu du myocarde (crise cardiaque) par exemple. Et de conclure qu'il n'y a "pas de preuve solide que les graisses oméga-3 protègent contre les événements cardio-vasculaires", mais qu'"il n'est sans doute pas approprié de recommander une prise importante d'oméga-3 aux individus souffrant d'angine de poitrine mais n'ayant jamais subi d'infarctus du myocarde". L'équipe n'a également "relevé aucune preuve que les graisses oméga-3 avaient un effet sur l'incidence des cancers".


Comment établir un lien entre l'alimentation et la psychobiologie dans le cadre de la survenance des maladies ?

Le site Retrouver Son Nord inclut l'alimentation comme facteur de qualité de notre "terrain".

Les facteurs psychiques (générant des conflits à résoudre obligatoirement) sont indissociables de l'émergence de toute somatisation sauf dans des cas très limités : les seules exceptions étant le contact puissant avec des agents extérieurs (feu, radioactivité, produits chimiques à très fortes doses...), qui opèrent alors une contrainte mécanique aux effets physiques imparables ; le volume de la somatisation (sur une échelle qui va d'une simple irritation cutanée ou nasale, par exemple, à un gravissime cancer) dépend de trois composantes :

1° de l'intensité du choc,

2° de la durée du choc (une fraction de seconde comme pouvant induire des conséquences durant des décennies ou s'étaler durant des années voire plus et la maladie apparaît alors comme la goutte qui fait déborder le vase),

1° et 2° constituent ce qu'on appelle la masse du conflit qui peut donc apparaître d'une fraction de seconde à plusieurs dizaines d'années.

3°du terrain qui reçoit le choc (et donc notamment tributaire de la qualité de l'alimentation, des niveaux constants qualitatifs et quantitatifs des stress biologique et psychique, des incidences environnementales ...).

Renforcer votre terrain par une consommation appropriée d'acides gras saturés est donc particulièrement indiquée afin d'atténuer le chocs psychologiques.
Imaginons que vous receviez un choc important dont vous ne pouvez vous libérer psychologiquement. Si dans le même temps, votre alimentation est riche en acides gras polyinsaturés, la somatisation sera d'autant plus importante, car votre terrain sera fortement instabilisé par l'insaturation des graisses et l'oxydation des cellules.
Par contre, si vous consommez des acides gras saturés, et peu d'acides gras polyinsaturés, votre terrain sera renforcé. Le risque de somatisation sera d'autant moins intense et la maladie surviendra avec une intensité bien moindre.

Rôle des lipides dans l'inflammation

Réduire l'inflammation

L’inflammation est la réaction du corps face à un agent stressant. Les oméga-6 produisent l’acide arachidonique (AA) à cause de l’acide linoléique, celui-ci favorise l'inflammation. L’AA est dit non-essentiel, et j’ajouterai même qu’il est à proscrire au maximum de l’alimentation via une réduction de la consommation d’acides gras polyinsaturés. L’AA synthétise les prostaglandines 2 (PGE 2), qui sont des molécules pro-inflammatoires. Ce sont elles qui font tant de mal à nos articulations.

C’est la raison pour laquelle, il est généralement accepté par tous, que les omégas 6 ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Pire, les effets négatifs des omégas 6 doivent être compensés par l’effet anti-inflammatoire des omégas 3.

Les omégas 3 sont des acides gras polyinsaturés qui sont constitués de l’acide alpha-linolénique. La prostaglandine 3 est élaborée à partir de cet acide. Ceux-ci ont un effet anti-inflammatoire, qui contre donc, les effets négatifs des omégas 6.

A partir du moment où vous ne consommez plus qu’une infime partie d’omégas 6, il devient donc inutile de consommer des omégas 3, puisque ceux-ci n’empêchent, ni ne préviennent la survenance de troubles cardiovasculaires, comme il l'est si souvent erronément répété.

Les omégas 3 ne sont pas indispensables à la vie. En effet, le corps ne peut pas les synthétiser, mais il peut très bien s’en passer. Leur présence est insignifiante dans l’alimentation et ils tendent à disparaître grâce à la cuisson des aliments. Il n’est pas prouvé que les omégas-3 favorisent notre situation cardiovasculaire ou neuropsychique.

Dans le même temps, l’acide gras oméga 6 doit être largement réduit lui aussi.

L'inflammation, étant à l'origine de l'apparition de la maladie, il convient donc de la diminuer autant que possible. Ainsi, des maladies aussi graves que le cancer, le diabète, l'infarctus, ... mais aussi l'obésité (on parle de maladie inflammatoire d'origine alimentaire), ... peuvent être évitées grâce au boycott pur et simple des omégas-3 et 6.

Oxydation des acides gras polyinsaturés !

Les acides gras de la famille des oméga 3 sont plus sensibles à l’oxydation que les acides gras de la famille des oméga 6, du fait qu’ils présentent dans leur molécule une à deux doubles liaisons supplémentaires. A ce titre, ils seraient plus sujets à l’auto-oxydation et à la photo-oxydation qui conduisent, à travers des processus dynamiques complexes, à toute une série de produits intermédiaires et finaux.

"Les graisses polyinsaturées trouvées dans chaque membrane cellulaire forment des réactions en chaîne des radicaux libres dans un processus que les biochimistes appellent la peroxydation lipidique. "Lipide" est le terme que les biochimistes utilisent pour désigner les graisses ou les huiles et "peroxydation" signifie un type spécial de réaction avec l'oxygène. Quand l'oxygène réagit normalement avec un composé, le composé devient "oxydé" et le processus est appelé "oxydation". Cependant, sous certaines conditions, l'oxygène peut réagir d'une telle façon qu'un atome d'oxygène supplémentaire est impliqué dans la réaction. Quand cela se passe, le composé devient peroxydé et le processus est appelé "peroxydation". Dans ce livre, on utilise les termes oxydation et peroxydation de manière interchangeable pour faire référence aux graisses.
Une graisse polyinsaturée dans une membrane cellulaire attaquée par un radical libre, deviendra un radical libre et attaquera une graisse polyinsaturée voisine, probablement dans la même cellule. La destruction en chaîne continuera jusqu'à ce que la cellule soit paralysée ou complètement détruite. Les réactions aléatoires des radicaux libres à travers le corps surviennent jour après jour, année après année. C'est à se demander pourquoi les gens de pays riches qui mangent les huiles végétales les plus raffinées ont un taux élevé de mortalité à cause de maladies dégénératives." Les acides gras saturés peuvent sauver votre vie.

Stress Oxydant

Le stress oxydant (ou oxydatif) provoque l'inflammation. Certaines réactions avec l'oxygène entraînent la formation de radicaux libres. Ces radicaux libres sont des molécules extrêmement agressives, dont les réactions en chaîne entraînent tous les grands maux de notre temps.

"Les scientifiques ont découvert que les radicaux libres sont impliqués dans toutes les formes de destruction et de dégénérescence des tissus du corps. Sans le stress des radicaux libre, il apparaît que le corps ne ressente que de petites détériorations. Cela mena à la proposition de la théorie des radicaux libres sur la vieillesse. Cette théorie établit que la vieillesse est causée par la lente accumulation d'oxydation des tissus du corps pendant toute la vie.
L'oxydation est le dépérissement. Le dépérissement augmente avec l'âge. Dans l'environnement, on peut le constater par la rouille sur le métal, le pourrissement de la viande, le rance des huiles, le brunissement des pommes, et le durcissement du caoutchouc. Dans nos corps, ce processus est lié à l'âge – le visage ridé, la perte d'élasticité, le raidissement des articulations, le durcissement des artères, la formation de cataracte, la mauvaise circulation, la fatigue, et les stress divers dans les tissus qui causent douleurs et maux." Les acides gras saturés peuvent sauver votre vie.

Le vieillissement est caractérisé par une diminution des fonctions cellulaires et une accumulation de mutations au sein de l'ADN mitochondrial, observées en particulier dans des organes tels le cerveau, l'oeil, la peau. Les radicaux oxygénés ont un impact important sur ces modifications cellulaires, de même que le degré d'insaturation des acides gras.

"L'oxygène produit en permanence des espèces oxygénées activées, au niveau de la mitochondrie, particulièrement toxiques pour l'intégrité de nos cellules. Ces radicaux libres, présentent des propriétés oxydantes, qui les amènent à réagir, dans l'environnement où ils sont produits, avec toute une série de substrats biologiques : lipides, glucides, protéines, ADN. Il existe également des facteurs environnementaux pouvant générer des radicaux libres : la pollution, l'exposition prolongée au soleil, le tabagisme, l'absorption d'alcool ou de médicaments, un exercice physique intense mal pratiqué ou mal géré, sont autant de situations qui induisent une surproduction de ces espèces oxygénées dans notre organisme. Pour se protéger des effets toxiques des dérivés de l'oxygène, notre organisme a développé des systèmes de défense qui permettent de réguler la production de ces espèces. Les radicaux libres sont neutralisés par des systèmes enzymatiques (superoxyde dismutase, catalase et glutathion peroxydase), nécessitant des oligo-éléments pour fonctionner (respectivement cuivre et zinc, fer, sélénium), ainsi que par des agents antioxydants que sont les vitamines du groupe A (en particulier le bêta-carotène), les vitamines C et E."

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